Vous & nous

Dans le monde, les fuites anales touchent 6% des femmes de moins de 40 ans, jusqu’à 15% des femmes plus âgées, et 6 à 10 % des hommes. En France, selon les rares études disponibles, au moins 3 millions d’adultes (soit 6% de la population) souffrent de ce problème. En réalité, ils sont probablement plus nombreux car, souvent, la gêne éprouvée est telle que ce sujet n’est même pas abordé avec le médecin traitant.

Les enfants ne sont pas épargnés : ils sont environ 2,8 millions à passer par une phase de constipation, et la moitié à subir des pertes de matière. Il y a également environ 150 000 enfants concernés par les malformations ano-rectales, les spina bifida, et autres dysraphismes. Au total, on estime aujourd’hui qu’au moins 500 000 enfants de moins de 15 ans portent 1 à 2 protections en moyenne par jour.

Source : Centre MAREP, IHU Necker – Les enfants malades, Paris, mars 2013

De plus, 15 à 20% d’enfants vont souiller leurs sous-vêtements sans souffrir d’aucune pathologie.

Source : Etude réalisée par Damon et coll. En 1992 et 2006.

Et en particulier

• les troubles du transit durables : constipation, diarrhées, encoprésie ;
• les traumatismes du périnée : conséquences des grossesses et des accouchements chez les femmes;
• les troubles neurologiques : sclérose en plaque, maladie de Parkinson, traumatismes de la moelle épinière, paraplégie…;
• certaines maladies génétiques entrainant des malformations ano-rectales, ou digestives comme la maladie de Hirschsprung, le Syndrome de Currarino …;
• les cancers colo-rectaux, les fissures anales;
• la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), le syndrome de l’intestin irritable;
• les crises hémorroïdaires.

Ainsi, les causes et les pathologies à l’origine de l’incontinence anale peuvent être multiples :

De plus, les causes de l’incontinence anale sont parfois simplement liées à un traitement entrainant la prise d’anti-dépresseurs ou d’avoir le syndrôme du colon irrité pour être confronté aux fuites.

Or, les conséquences psychologiques et sociales peuvent être lourdes. Les personnes souffrant d’incontinence anale manquent près de 15 jours de travail/d’école par an. 13% des personnes souffrant de ce trouble ont totalement renoncé à des activités en raison de leur état.

Malheureusement, les solutions actuellement présentes sur le marché (couches, tampons anaux, lavements par voie anale) sont insuffisantes. De plus, elles ont un impact sur l’estime, la dignité et la confiance en soi.

Par conséquent, les enfants, adolescents et adultes qui souffrent de pertes anales et fécales veulent avant tout vivre normalement. En conservant cette dignité.  C’est justement ce que permettent les protections hygiéniques Absalom^®.